KIDNAPPING
S-04

 
10 pages.
Synopsis: 
Quatre savants sont enlevés par un mystérieux individu très riche. Il ne les libèrera pas tant qu’ils ne lui construiront pas une arme diabolique. Pensant se jouer de lui au départ, les savants déchanteront lorsqu’ils n’arriveront pas à s’évader du lieu de détention. Le prototype d’arme qu’ils construisent leur donne une idée pour une dernière chance avant d’être exécutés comme le tyran l’avait prémédité.
 
 
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Mercredi 6 juin 1990. 8h00. Au large de La Rochelle, un homme se tient dans une barque, une canne à pêche dans les mains. Il s’agit du professeur Gilbert Baltus qui est train de pêcher alors que tout est calme autour de lui. C’est un homme de 43 ans, de corpulence moyenne au visage triangulaire et aux yeux bleus. Il porte des lunettes et aujourd’hui, son chapeau de pêcheur. Tout à coup, un remoud étrange fait tanguer son embarcation sur laquelle il était bien stable jusqu’à présent. Il se tient alors, d’une main, à l’un des bords tandis qu’il jette un œil autour de lui. Soudain, quelque chose surgit de l’eau comme s’il était attaqué par un requin. Mais avec un rapide coup d’œil, périphérique, il constate qu’il s’agit d’une coque télescopique qui est en train de le recouvrir. D’un air affolé, il se lève mais trébuche dans le fond de sa coque de bateau. Il se relève, tant bien que mal, pour s’apercevoir que la paroi parabolique le recouvre entièrement lui et son bateau. L’instant d’après, cette carapace refermée s’enfonce lentement sous la mer.
Le même jour, 10h30. Complexe scientifique du camp militaire de Carpiane, sur les hauteurs entre Marseille et Cassis. Dans un bâtiment de 15 niveaux dédié aux laboratoires de recherche, deux hommes marchent côte à côte dans le couloir du deuxième étage. Les professeurs Joseph Conrad et David Bloub se présentent devant l’ascenseur. Joseph est de taille moyenne, la soixantaine, les cheveux grisonnant. Il porte la barbe et des lunettes sur ses yeux marron. David, lui, est de plus petite taille, chauve et les yeux marron. Ils viennent, tous deux, de recevoir une convocation dans le bureau du général de la base. Ils pénètrent dans la cabine lorsque celle-ci s’ouvre et Conrad appuie sur le bouton du 3ème sous-sol. Mais alors qu’ils croyaient descendre, ils sentent que le monte-charge s’élève. Ils en sont étonnés et Joseph appuie une seconde fois sur le bouton pour descendre. Non seulement rien de se passe dans ce sens mais de plus, ils sentent que la cabine accélère son ascension. Ils voient alors, sur l’écran du clavier, les étages défiler à toute vitesse et s’attendent donc à être stoppés net arrivés en haut. Ils se mettent donc en position assis au sol, repliés sur eux-mêmes, se tenant la tête entre leurs mains. Ils entendent un énorme fracas qui provient de leur collision avec le sommet du building. Mais ne sentent en aucun cas l’immobilisation de la cabine. Bien au contraire, l’ascenseur continue de monter plus haut que la destination qu’ils avaient prévue. Là, les deux hommes ont peur de ce qu’il leur arrive. De l’extérieur, les gens se demandent ce qui se passe car ils sont tous témoins d’un évènement sans précédent. La cabine d’ascenseur vient d’éclater le toit et s’envole dans les airs, tirée par les câbles d’un hélicoptère. L’appareil emporte au loin les deux savants prisonniers.
Le soir-même, 21h00. Au Dôme de Marseille, passe le grand illusionniste, Igor Mity. Un homme de grande taille, habillé d’un costume sombre en queue de pie et chapeau haut de forme. Il s’habille ainsi, d’une mode désuète car, avec sa fine moustache, il ressemble à Mandrake. Avec son regard mystérieux aux yeux bleu, il est devenu un grand séducteur. Le numéro qu’il présente est la célèbre cabine de disparition, qui, dans la version d’Igor, est suspendue par un câble à un mètre au-dessus du sol. Comme à chaque représentation, il doit prendre une personne du public avec qui réaliser le tour. Le hasard a voulu, pour ce numéro, qu’il choisisse un homme très connu dans la région. Il s’agit de Paul Mistral, le fameux physicien provençal. Le savant est grand aussi, comme le magicien, il a le front dégarni et une belle coupe de cheveux bruns.
Le déroulement du tour est à peu près comme les autres versions de la cabine magique. Le participant pénètre dans la cabine qui est faite de bois peint en noir, puis se tient debout, face à l’audience. Puis le magicien referme le volet, qu’il verrouille solidement avec deux cadenas sous les yeux du public. Sur un signe de sa main, un technicien élève, avec une corde tirée par un treuil, la boîte dans les airs. Elle se trouve alors à 6 mètres de haut puis redescend jusqu’à un mètre au-dessus du sol. Ensuite, la main de l’artiste donne une impulsion sur le bord de la cabine afin qu’elle tourne sur son axe de suspension. Au bout de quelques tours, qui auraient donné le tournis à une girouette, il stabilise la boîte. La cabine, toujours suspendue à un mètre, il ouvre, face à son audience, le volet dévoilant le contenu vide ! Les applaudissements jaillissent puis, l’illusionniste referme le volet pour la suite du numéro. Mise en rotation de la cabine, élévation à 6 mètres, descente définitive et dépôt sur le sol de la scène. Au moment où le magicien ouvre le volet, alors qu’on s’attend à des applaudissements nourris, un étonnement général survient. Igor, qui ne regardait pas vers son œuvre, se tourne alors et constate que la cabine est vide ! Mais elle n’aurait pas dû l’être. Paul Mistral aurait dû s’y trouver et en sortir sous une ovation destinée, bien sûr, à l’illusionniste. Ce dernier, se penche alors à l’intérieur afin d’en avoir le cœur net. Il est lui-même bluffé par ce qu’il voit. Il se retourne, s’excuse auprès du public et va réitérer la seconde partie de son tour, faisant un signe aux techniciens. Malheureusement, à la fin de ce second essai, il déplore le même résultat. Un brouhaha intense se fait entendre dans la salle de spectacle. Pour Igor Mity, non seulement cet incident marque d’une croix rouge sa carrière, mais de plus, il s’inquiète pour le savant disparu.
 
Plus tard, les médias font état de l’étrange disparition des quatre hommes de science. L’annonce de l’évènement, qui n’a pu être contenue, fait son effet dans les milieux scientifiques. Il ne peut s’agir d’une coïncidence pour ces quatre savants, la théorie de l’enlèvement a donc été évoquée.
 
Les quatre scientifiques disparus sont rassemblés au milieu d’une vaste salle. Ils sont entourés de quatre hommes en tenue militaire, masqués et surtout armés. Ils contemplent leur environnement et n’obtiennent aucune réponse aux questions qu’ils posent à leurs geôliers. Ils ont le temps de faire mentalement la description des lieux qui est en fait un laboratoire pourvu d’un équipement de dernière génération. Il s’agit, sûrement, d’un ancien hangar reconverti, sans aucune fenêtre sur l’extérieur. Il y a un haut plafond métallique et des bandeaux lumineux assez suffisants pour éclairer tout le volume. Aux quatre coins de cet immense local, il y a des caméras de surveillance et aussi des haut-parleurs. Soudain, une voix apparemment modifiée venant des haut-parleurs, se fait entendre :
« - Vous voilà tous là, chers amis. Votre présence est due à ma volonté. Vous êtes là pour l’élaboration d’un projet que je désire. Je ne vais pas vous dire immédiatement de quoi il s’agit, je réserve cette surprise pour plus tard. Pour ce soir, je vous laisse vous reposer des petits tracas que je vous ai causés en vous enlevant de force. Prenez vos aises et familiarisez-vous avec votre nouvelle demeure pour un certain temps. Au cas où vous ne réussiriez pas à vous reposer, étant donné les circonstances et votre nouvel environnement, vous pouvez d’ores et déjà vous mettre au travail. Vous trouverez des enveloppes nominatives, sur un bureau dans vos chambres respectives. Vous les ouvrirez et commencerez à étudier cela tranquillement. »
En effet, à l’extrémité de cette gigantesque salle, se trouvent cinq portes. Sur chacune des quatre premières, un panneau porte le nom de chaque savant. L’heure n’est donc pas au choix. L’affectation de la cinquième porte n’est pas indiquée. Les quatre hommes pénètrent dans les chambres individuelles. Chacun découvre son intimité qui est composée d’un lit, une commode déjà remplie de vêtements aux bonnes tailles, un bureau ainsi qu’une chaise et un seul fenestron donnant sur l’extérieur. Bien entendu, ce dernier est positionné très haut, au-dessus de 2,50 mètres, mais aussi pourvu d’une grille scellée. Une petite pièce est située dans un coin, c’est la salle d’eau, comprenant WC, lavabo et douche bien équipée en serviettes, gant et savons. Une enveloppe se trouve bien sur le bureau. Un haut-parleur, également présent dans un coin de la chambre, mais sans caméra, continue à grésiller :
« - J’ai déjà tout prévu pour votre confort, habillement compris. Je vous laisse donc vous installer car vous allez rester ici pour un certain temps. La durée réelle dépendra de votre dévouement.
- Et si nous ne voulons pas vous satisfaire ? Lance le professeur Baltus, sans savoir s’il était entendu.
- Et bien c’est simple, vous êtes éliminé. Vous avez pu voir une partie de mes gardes bien armés. Et je vous remplacerais par un autre scientifique. Par contre, en restant, vous ressortirez riche. La nuit porte conseil, alors étudiez ou dormez, à votre convenance Messieurs ! 
- Un instant, dit Mistral. Où sont les gardes armés ?
Tous regardent alors en jetant un regard circulaire dans le laboratoire. Il n’y a plus qu’eux.
- Il n’y a pas besoin d’eux pour le moment, reprend la Voix. Les issues sont, bien sûr, verrouillées et surveillées. Ils n’étaient là uniquement pour vous montrer leur réelle présence et leurs armes. Bonne nuit Messieurs. »
Une fois le haut-parleur coupé, un volet métallique se referme automatiquement, derrière chaque fenestron, silencieusement, preuve de nouveauté ou d’un bon entretien.
Chaque savant, n’ayant pas la tête à se reposer calmement, ouvre son enveloppe et commence à lire. A peine ont-ils ouvert et sorti deux des papiers, qu’ils viennent se voir les uns, les autres, afin de discuter de cette situation saugrenue. Au premier abord, ils sont consternés par le peu qu’ils ont lu. Mais, ils décident d’aller se coucher et d’en reparler demain matin.
 
7 juin. Le lendemain matin, la lumière du soleil pénètre par les soupiraux, alors que le rideau métallique s’ouvre sans grincer. Trente minutes plus tard, les quatre hommes, lavés et habillés sortent, chacun de leur chambre. Ils se saluent, parlent de leur première nuit de captivité et en viennent, bien sûr, à s’entretenir du sujet qui les a rassemblé ici.
« - Vous avez lu çà ? C’est un fou ce type ! Dit le professeur Bloub, se passant la main sur son crane chauve.
- Et qu’est-ce qu’il veut faire avec cela, conquérir la planète ? Lance Paul Mistral.
- Si ce que nous avons lu et compris est bien clair, cela ne peut être que l’œuvre d’un fou, dit Conrad.
- Mais qui parmi les grandes fortunes aurait ce cran de nous kidnapper pour assouvir un rêve privé, interroge Baltus ?
- Messieurs, du calme, je vous prie, retentit alors la voix dans les haut-parleurs. Vous vous êtes rendu compte que les fiches que chacun a lues sont en relation avec chacune de vos compétences.
- Que comptez-vous faire avec cela ? Et qui êtes-vous d’abord ? Interroge Conrad.
- Mon nom ne vous dira rien. Le travail que je demande d’effectuer, à chacun d’entre vous, est un détail de l’innovation que je désire présenter au monde. Vous le comprendrez assez vite, en comparant vos travaux respectifs, alors je ne vais pas le cacher plus longtemps. Il s’agit d’un véhicule blindé, tel un char d’assaut mais avec des particularités physiques supplémentaires. Cela, vous le verrez au fur et à mesure de la construction. Le professeur Joseph Conrad s’occupera de la structure extérieure et intérieure du char. Etant un spécialiste des véhicules blindés dans l’armée, il est le plus à même de s’occuper de cela. Il aura aussi la tâche d’installer le logiciel de défense. Le professeur Gilbert Baltus, cybernéticien, s’occupera de l’intelligence artificielle du cerveau de contrôle général, lors des déplacements automatiques. Le professeur Paul Mistral, travaillant sur la physique des particules construira le système rendant le véhicule totalement invisible. Et enfin, le professeur Bloub, bio-généticien, se concentrera sur la compatibilité des corps vivants avec ce système embarqué. Les particules moléculaires subissent, vous le savez, d’innombrables perturbations. Pour cette commande exceptionnelle, vous aurez droit à tous les matériaux et à tout le matériel nécessaire à la construction d’un tel prototype. Des questions ?
- Est-que vous tueriez réellement l’un d’entre nous s’il refusait d’obtempérer ? Interrogea Bloub, apeuré.
- Absolument, répondit la Voix, d’un ton tranchant. Je suis sérieux et ne me demandez pas de le prouver. S’il n’y a personne pour risquer sa peau, alors, Messieurs, je vous demande de vous mettre au travail. Mais juste avant, un petit déjeuner vous attend sur la table roulante près de la grande porte d’entrée. Ensuite, les ordinateurs sont là pour vous aider à débuter vos recherches et vos simulations en 3D. N’hésitez pas à appeler, des gardes sont là à votre écoute. »
C’est ainsi que contraints, les quatre savants se mettent au travail. Ils ont enfilé des blouses blanches qui avaient été préparées pour eux sur des porte-manteaux. Ils s’installent, chacun devant un ordinateur avec ses feuillets volants. Chacun d’entre eux a bien sûr sa méthode personnelle de travail, mais, dans l’ensemble, ils sont organisés et sauront combiner leurs talents. Joseph Conrad donnera les bases de départ, puisqu’il s’occupe de la structure du véhicule blindé. C’est donc lui qui détermine les dimensions intérieures et extérieures du char. Il débute donc par un croquis à main levé de ce qu’il imagine. David Bloub se rapproche de Paul mistral pour connaître ses intentions quant aux techniques de camouflage par invisibilité. Ses connaissances en biologie sont nécessaires pour réaliser la compatibilité d’un corps vivant avec le système. Gilbert Baltus édite une liste des différentes fonctions qu’un char doit réaliser pour créer un cerveau ordinateur gérant le tout. Dans un silence uniquement entrecoupé de bruits de clavier et de notes sur des feuilles de brouillon, la première journée de travail démarre pour les quatre scientifiques. Ils savent qu’au niveau du matériel disponible, ils ont carte blanche. Le budget est illimité, et à voir la qualité du matériel qui les entoure, l’argent n’est pas un problème pour leur ravisseur. Dans les jours qui suivent, tout ce qu’ils demandent leur est apporté. Ils n’ont donc aucun souci de barrière financière ou technique pour mener à bien la mission forcée qu’ils subissent. En ce qui concerne leur confort de détention, ils ont également tout ce qu’ils désirent. Des plats spécifiques, des produits de toilette, des livres pour se détendre, des jeux vidéo, des films sur la télévision de la salle de repos. Celle-ci se trouve derrière la cinquième porte, à droite de leurs chambres. Il s’agit-là d’une pièce de détente, une soupape de sécurité, comme leur a décrit la Voix. Le seul obstacle, durant leur détention forcée mais confortable, est l’interdiction de sortir prendre l’air. Même pour se dégourdir les jambes. D’ailleurs des appareils d’entretien physique sont rajoutés dans la salle de détente.
Mais dans leur acceptation à la soumission, ils entretiennent l’espoir de se soustraire à leur bourreau. Ils émettent des hypothèses sur ce qu’ils pourraient faire pour s’en sortir. Déjà, sur une idée de Joseph Conrad, ils ont tenté de localiser leur lieu de détention, en observant l’extérieur. Malheureusement, la demande de sortir du bâtiment leur a été refusée. Donc, pas de récréation au dehors et donc pas de repérage extérieur. Ils savent très bien que sans savoir où ils se trouvent, le calcul est compliqué car un plan d’évasion nécessite d’être finement détaillé. C’est pourquoi, un jour, Paul Mistral prétexte vouloir mesurer l’intensité des particules des rayons lumineux émises par le soleil sur cette zone. Il désire avoir l’autorisation de sortie avec des appareils de mesure pour un enregistrement direct des rayons solaires. Une réponse favorable arrive avec un délai de trois jours. Les savants se réjouissent de cette nouvelle. Le jour attendu, vers midi, les confrères souhaitent bon travail à Mistral qui suit un garde en poussant son chariot rempli d’appareils d’enregistrement. Il porte une veste sur son bras, se préparant à affronter une brise ou un vent rafraîchissant. Guidé à travers plusieurs couloirs en enfilade, Paul Mistral arrive enfin, dans un immense hangar au haut plafond. Le garde ordonne au savant de rester là, au beau milieu de cette zone et il repart. C’est alors, qu’au-dessus du scientifique, une trappe coulissante s’ouvre sur le toit horizontal, et laisse entrer la lumière du soleil, sur une surface au plancher d’environ 8 mètres par 5 mètres. Malheureusement, il ne peut voir que le bleu du ciel et aucun relief à l’extérieur pour lui indiquer quoi que ce soit. D’un haut-parleur il peut alors entendre :
« - Voilà vos rayons, professeur Mistral, comme vous le désiriez, et avec un peu d’air pur de l’extérieur. Profitez de respirer car je referme dans trente minutes. »
Cette première bataille perdue, les savants ne s’avouent pas vaincus. Paul Mistral récidive la semaine suivante en demandant de retourner à la trappe, de nuit, afin d’enregistrer, cette fois, la lumière émise par le scintillement des étoiles, toujours pour programmer le système de gestion de la lumière.
« - Vous me prenez pour un âne, Mistral ?
- Pardon, Moi ? Mais je ne….
- Vous voulez maintenant noter la position des astres dans le ciel nocturne, afin de pouvoir vous situer sur la Terre. C’est bien essayé, mais je vous conseille de laisser tomber vos tentatives naïves d’évasion. Cela ne m’amuse plus. Je vous signale, au cas où vous tenteriez de communiquer avec l’extérieur, qu’un brouillage hertzien est en fonctionnement pour stopper toute émission radiophonique. Concentrez-vous sur mon char d’assaut ! 
- Mais nous ne faisons pas ce que vous pensez que nous faisons…
- Encore un détail. Les animaux que vous avez commandés pour les tests d’invisibilité seront là dès demain. Les souris, les lapins et les rats. Toutefois, vous n’aurez pas les pigeons. Car je crains qu’ils ne s’envolent, par erreur, et n’emportent avec eux comme un papier griffonné. Vous me comprenez ?»
Dès cet échec total de repérage, et en parallèle de leur réelle tâche, les savants se creusent les méninges pour d’autres techniques d’évasion.
A suivre...
francois.emile04@gmail.com

  • Marie dit :
    28/12/2012

    Je n'aime pas quand tu t'inspires de mes titres !! lolll




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