L'ANNIVERSAIRE
S-60
 
7 pages.
Synopsis: 
Le soir de son anniversaire organisé par ses amis, Christian va être le témoin d'évènements extraordinaires.
 
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Jeudi 26 mai 2011.
« Vite, vite ! Dépêchez-vous, bon sang, crie Laurence. Poussez ce meuble-là, fermez les rideaux et tirez le fauteuil de Christian contre la fenêtre ! »
Le remue-ménage qui se passe en cette fin d’après-midi, dans sa maison, n’est pas signe de grand nettoyage. C’est l’effervescence de la préparation d’une fête surprise. C’est l’anniversaire de son mari, Christian, qui fête aujourd’hui, ses 50 ans. Leur fille, Floriane, est là avec un ami, Justinien, et ils aident bien à l’organisation. Nilda, la chatte noire, rousse et blanche âgée de 11 ans, s’est mise dans un coin pour éviter d’être bousculée dans tous ces allers et retours qui bouleversent aujourd’hui la maisonnée. Depuis cet après-midi, des coups de sonnette ont sectionné les heures en livraisons de tout ordre.
 
Tout d’abord, un livreur a amené trois gros cartons de gâteaux, puis deux autres personnes sont arrivées avec les bras chargés de plaques de pizzas, d’apéritifs, d’amuse-gueule et d’autres mets succulents. Puis, il y a eu aussi « Les quatre saisons », le magasin de fleurs, qui a livré quelques compositions champêtres afin d’égayer le séjour. Cela est une idée de Laurence, voulant faire toujours mieux pour recevoir. Enfin, quelques coursiers indépendants sont venus pour des cadeaux envoyés par des personnes ne pouvant se déplacer. Puis, vers 18 heures, ce sont les invités qui ont commencé à arriver. Et en ce moment-même, les dernières minutes avant l’arrivée du célébré sont les plus tendues. Il y a encore un coup de sonnette annonçant à Laurence d’aller voir qui c’est. Mais, là, elle ne fait pas entrer la personne. Elle ne montre pas non plus, ce qui est livré, en le mettant directement dans sa blouse de maison. C’est assez intrigant d’ailleurs qu’elle agisse ainsi.
 
Mais, après avoir refermé la porte, elle se remet immédiatement au boulot en donnant des ordres à tout le monde. Les plats sont amenés dans le séjour, où, pour l’occasion, deux belles et grandes tables ont été dressées. A 19 heures précises, l’un des invités qui faisait le guet derrière la fenêtre, annonce à la cantonade que Christian est en train de se garer dans l’allée.
« Vite, vite, reprend Laurence, on éteint les lumières et cachez-vous tous ! »
La clé tourne dans la serrure et la porte s’ouvre.
« Chérie ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Il fait bien sombre ici ! Pourquoi les rideaux sont tirés ?
- SURPRISE ! »
 
Ce cri, poussé par plein de personnes, en même temps que jaillit la lumière, surprend Christian restant prostré devant la porte. Il accuse le coup en parcourant du regard les invités présents dans la salle à manger, toute transformée. Il y voit des amis qu’il a l’habitude de revoir, des personnes qu’il n’a plus vu depuis des mois, des anciens camarades qu’il n’a pas revus depuis l’école et enfin, sa famille. Il se sent, soudain tout heureux de se trouver là en ce moment. Entouré de tout ce monde qu’il aime bien. Et il ne peut remercier sûrement que sa femme pour tout ça. Celle-ci, d’ailleurs, l’accueille avec un verre du fameux punch qu’elle lui offre.
 
Vers 20h30, la fête est bien entamée. Cela avait commencé par un verre de cocktail. C’était en fait le punch d’une amie de la famille, Marie. Tout le monde avait porté un toast, le verre levé bien haut, pour Christian, et ses 50 ans. Les apéritifs ont été abordés avec une légère précipitation car ils sentaient bon et avaient l’air très appétissant. Puis, un sort à également été jeté aux pizzas, denrée tout autant redoutée pour ses calories mais ô combien prisée pour ses saveurs. Ensuite, c’est le tour des assortiments de pains et autres roulés aux saucisses, tout aussi appréciés, qui disparaissent à grande vitesse dans les plateaux qui passent de main en main.
 
Christian a pu parler à tout le monde et, devant un verre, porté à nouveau entre deux services, il remercie grandement son épouse de lui avoir organisé cette célébration. Celle-ci, le verre à la main, lui dit qu’il n’a encore rien vu et que le meilleur reste à venir. Les pains garnis ne furent pas pris d’assaut, comme les denrées précédentes. Peut-être que les ventres commencent à être bien remplis et que l’appétit diminue avec la soirée. A un moment, Christian parle avec un ancien collègue de travail qu’il n’avait pas revu depuis plus de 20 ans. Ils avaient œuvrés ensemble dans une agence d’intérim, alors qu’il faisait de la plomberie. Là, Jacques, qui fut son premier acolyte professionnel, lui dit une chose qui étonne l’hôte. Il aurait inventé un tuyau qui est plus léger, plus résistant et moins cher que le cuivre pour transporter les fluides. D’ailleurs, il sort de sa poche intérieure de son costume, un échantillon d’environ 15 centimètres. L’objet a la forme cylindrique creusée habituelle et est entièrement blanc. Il le tend à Christian qui doit, par respect, lui prendre et l’empocher à son tour, dans sa poche extérieure de sa veste. Il lui demande, bien entendu, de lui faire de la publicité auprès des employeurs de Christian.
 
Ce dernier parlera à d’autres convives successivement jusqu’à ce qu’une envie lui prenne. Christian croise, en allant aux toilettes, sa fille qui s’entretient avec Justinien. Ce dernier est le voisin et camarade de lycée de Floriane. Il continue la traversée du couloir, en faisant mine de ne pas s’intéresser à sa fille, mais il sourit intérieurement. Il pensait que Floriane ne s’intéressait pas aux garçons et voilà ceci qui lui enlève ce doute. En tournant le coin pour rejoindre le lieu d’aisance, il jette un regard furtif à sa progéniture. C’est là qu’il la voit embrasser le jeune homme, d’une manière fougueuse. Il en est surpris, d’un côté mais de l’autre, se dit que c’est enfin son heure. En revenant des WC, les adolescents ne se trouvent plus dans le corridor. Mais alors qu’il revient dans le séjour, il voit tout le monde le regarder étrangement, et tous sont immobiles. Il se demande encore quelle surprise l’attend quand soudain, une explosion a lieu. Il se retourne brusquement vers le point d’où provient la déflagration et constate qu’il s’agit de sa femme qui débouche une bouteille de champagne. Il en est tout rassuré car dans sa tête, plusieurs faits lui semblent étranges. Mais il le met sur le compte des verres qu’il a bu.
 
Durant encore un speech de son épouse, il se fait offrir un verre de champagne par Daisy, qui fut une voisine de la famille, dans l’ancien quartier de Manosque. Celle-ci, est une jeune et ravissante femme d’une trentaine d’année qui laisse Christian tout rêveur devant sa tenue très sexy. Pendant les années passées à Manosque, il a souvent été en sa présence et cela était mal vécu par son épouse qui sentait de l’électricité dans l’air. Mais il ne s’était jamais rien passé, grâce à la fidélité exemplaire de l’époux, au grand soulagement de Laurence. Alors que sa femme continue à parler, Christian sent Daisy se coller à lui, sans préambule. Il s’en étonne puisqu’il n’a jamais affiché aucun signe qui montrerait qu’elle l’attire. Et là, en pleine fête, voilà la bimbo qui se frotte à lui, côtes contre côtes. Christian est gêné et s’écarte légèrement de Daisy. Il ose à peine la regarder dans ce mouvement et mal lui en prend. 



 
 
A suivre...
françois.emile04@gmail.com

  • Annie dit :
    13/4/2016

    c'est très bien, cette histoire et surtout la fin : je me suis régalée! c'est une fin, qui peut-être n'en est pas !!!!!! ça me plait, ce suspense ! merci !

  • Annie dit :
    18/1/2016

    ça commence bien, et au moment ou ça devient intéressant bing il faut lire la suite sur le livre..... je ne peux pas attendre.
    Réponse de l'auteur: Et bien, justement, je suis là pour répondre à ce besoin (tel qu'expliqué dans l'entête de l'accueil de mon site). Je vais donc t'envoyer, par mail, le contenu entier de cette nouvelle. Bonne lecture.




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