L'OISEAU DE MAUVAIS AUGURE
S-58
 
6 pages.
Synopsis: 
Un enfant accueille un oiseau-cyborg tombé du ciel. Ce dernier affirme qu'il est là pour sauver la planète d'une horde d'oiseaux ennemis. L'enfant et son oncle vont l'aider. Mais l'oiseau est le véritable ennemi de la Terre.
 
<<<<<<<<<C'est là, à gauche, qu'on peut changer de page et voir d'autres nouvelles.

Pierre, du haut de ses 8 ans, a toujours pensé que tout le monde est gentil et que rien ne gâcherait le bonheur des gens. Jusqu’à ce mois de mai 2012.
C’est aujourd’hui le dimanche 6 mai et actuellement, il joue avec son diabolo dans un pré, lors d’une partie de pique-nique en famille. Lors d’un lancé vertical, il suit son diabolo dans le ciel pour pouvoir le rattraper mais ce qu’il voit l’en empêchera. Il aperçoit une sorte de météorite tomber vers la droite, dans un champ un peu plus loin. Conscient que les membres de sa famille sont à environ deux cents mètre à gauche et qu’il est déjà loin d’eux, il prend le risque de s’éloigner encore plus, poussé par sa curiosité. Après avoir traversé deux clôtures basses, il arrive proche de la zone d’impact. Un cratère d’environ quatre mètres de diamètre se trouve là. Il avance prudemment jusqu’au bord pour voir. Et là, ce qu’il voit l’étonne.
 
Il s’attendait à voir un morceau de minéral, comme une météorite ou alors une partie d’un satellite revenu sur Terre sans contrôle ou pire, une soucoupe volante. Mais là, il ne voit qu’un oiseau, au plumage marron et gris ! Sans prendre de précaution, il franchit le bord du cratère et descend auprès du pauvre volatile. Il récupère, dans ses deux mains, l’animal qui a la taille d’un aigle. Il est encore chaud, mais est-ce parce qu’il est encore en vie ou bien à cause de son déplacement dans l’air ? Mais lorsqu’il le soupèse, il y a quelque chose qui cloche. Il n’est pas du même poids que devrait l’être un oiseau de cette envergure. Il est plus lourd. Et alors qu’il le regarde sous toutes les coutures, il aperçoit un détail curieux au fond de chacun de ses yeux. La pupille se dilate et se contracte sans arrêt, comme pour faire le point. Il décide de l’emporter avec lui afin de le montrer à son oncle Albert. Ce dernier est retraité d’EDF et, est devenu amoureux de la nature, à force de travailler au milieu, sur les pylônes électriques. Il pourra certainement faire quelque chose pour lui.
 
Dès son retour auprès du groupe familial, Pierre se fait réprimander car on le cherchait partout pour quitter les lieux. Pour le trajet retour, il s’installe dans la même voiture où il y a son oncle. Assis à l’arrière, son cousin conduisant, Pierre montre à son oncle Albert ce qu’il a dans une serviette qu’il a prise avant qu’on remballe tout le pique-nique. L’oncle est impressionné par l’histoire contée par son neveu. En regardant de près l’oiseau, il lui dit de venir avec lui un moment chez lui. Dans le garage d’Albert, ils se mettent sur une table se trouvant en plein milieu, Albert ne possédant aucune voiture. L’oncle rapproche une lampe sur bras articulée qu’il pivote depuis son établi pour éclairer le volatile. Il le palpe, et le retourne deux fois avant d’aller récupérer un objet dans un tiroir.
 
C’est avec une loupe qu’il examine de plus près cet étrange oiseau. Il se relève alors en faisant un drôle d’air. Il demande à Pierre de lui redonner les détails de sa chute. Après cela, l’oncle reste dubitatif. Et sous les interrogations de l’enfant, il avoue sa perplexité. En le tâtant, il a pu sentir qu’il n’est pas un oiseau comme les autres. Il n’a pas les os au même endroit et ne semble pas avoir de mouvement de respiration. Par contre, la chaleur restreinte prouve que l’animal est encore vivant ou fonctionne comme tel. Car en vérifiant en détail son anatomie externe, Albert a découvert que ce volatile est un robot.
 
Le lundi, comme Pierre a école et a laissé l’oiseau chez son oncle pour des vérifications plus spécifiques, il s’y précipite dès la sortie de l’après-midi. Chez Albert, il prend connaissance des dernières informations. Son oncle est allé voir un ami radiologue afin de voir dans le corps du spécimen. C’est effectivement une machine cybernétique et non un être vivant. Apparemment, elle aurait eu un souci et serait tombée en chute libre. Sa robuste conception lui a permis de ne pas être endommagée plus que ça. Ils se dirigent tous les deux vers le garage justement pour aller le voir. Au moment où Albert ouvre la porte, il pousse un cri.
 
L’oiseau n’est plus sur la table du milieu. Il referme bien la porte et demande à Pierre de chercher partout. Soudain, ils le voient, se déplaçant en se traînant au sol, en direction de l’un des murs du local. A une vingtaine de centimètres d’une prise de courant, Pierre récupère l’oiseau qui allait peut-être s’électrocuter. Il le repose sur la table et, tous deux, le regardent à nouveau. Alors que l’oncle et le neveu se posent des questions quant à cette étrange machine, celle-ci se met à bouger. Sa queue se soulève et cela ouvre un orifice par lequel sort un ruban de papier. La queue se rabaisse ensuite, laissant un papier découpé sur la table. L’oncle s’en saisit et avec un air abasourdi, lit ce qu’il y a d’écrit :
« Bonjour. Mon énergie est pratiquement épuisée. J’ai besoin de me recharger. Si vous m’approchez d’une source de courant, je vais tout vous expliquer. »
 
Voilà pourquoi on l’a retrouvé en train de se diriger vers la prise ! L’oncle, prend l’oiseau et vient jusqu’à son établi. Là, il y a une prise à la hauteur du plateau et y dépose le volatile. Celui-ci, certainement dans un dernier effort, déploie ses ailes et, de dessous, deux câbles se projettent vers les deux trous de la prise de courant. Un grésillement se fait entendre. L’oiseau, petit à petit, se redresse doucement sur ses pattes, son corps reprend une position moins avachie et ses ailes se plient et se déplient sûrement pour en contrôler le bon fonctionnement. Au bout de quelques instants, l’oiseau se débranche, récupérant ses câbles et se retourne face à ses deux vis-à-vis.
 
Et soudain, d’une voix nasillarde, il se met à parler :
« Bonjour et merci de votre aide. Je suis un oiseau-cyborg. Je viens d’une autre planète où nous vivons en paix uniquement entres animaux de même conception. Si je suis arrivé sur votre Terre, c’est que nous devions vous aider à empêcher un désastre.
- Et ben ça alors, s’exclame l’oncle ! Vous êtes un robot et vous parlez en plus !
- Bonjour toi, lui parle à son tour Pierre.
- Bonjour jeune enfant, lui répond l’oiseau. Je te dois réellement un grand service pour m’avoir sorti de ce trou où j’étais coincé et de m’avoir ramené là où je pouvais me recharger. Mais le temps compte malheureusement, j’aurais tout le temps de vous remercie après avoir accompli ma tâche. Pouvez-vous me dire quel jour nous sommes et quelle heure il est, s’il vous plaît ?
- Nous sommes le lundi 7 mai 2012 et il est 17h20.
- C’est effroyable ! J’ai dû perdre du temps à cause de mon accident. Je suis très en retard pour ma mission.
- Quelle est votre mission, interroge l’oncle Albert ?
- Si je suis là, c’est pour empêcher une attaque de colonisation menée par des cyborgs d’une planète ennemie. Et je devais agir en éclaireur pour prévenir des scientifiques afin de repousser une première offensive décisive pour la suite de l’attaque.
- Que voulez-vous dire ?
- Une première attaque va être lancée. Le résultat donnera la voix libre ou non à ses agresseurs venus d’ailleurs. Si je réussis à aider les humains à repousser la première vague, toute leur offensive sera annulée.
- Bon, comment peut-on vous aider pour cela, demande activement Albert ? »

 
 
A suivre...
françois.emile04@gmail.com

  • Ann dit :
    24/2/2017

    j'ai relu ce passage, je voudrais lire la suite, j'attends le soleil, pour lire.. c'est extraordinaire !!!!!

  • Annie dit :
    15/4/2016

    j'ai commencé à lire cette histoire, cela me plait ! Je vais continuer sur mon exemplaire A4. merci pour ces romans......




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